Achille

Le plus grand des héros grecs, Achille, a été chanté longuement par Homère dans l'Iliade. Sa gloire a traversé les siècles. Sa légende s'est enrichie de mille détails. Aussi, par souci de simplification, on distingue généralement l'Achille de la tradition homérique et celui des traditions post-homériques. Fils de Thétis et de Pélée, roi de Pythie en Thessalie, Achille, confié à Phœnix, apprit de ce savant précepteur l'art de l'éloquence et le maniement des armes. On dit également qu'il reçut du centaure Chiron des leçons de médecine. Avide de gloire et d'exploits, il suivit, en compagnie de son inséparable ami Patrocle, les deux héros grecs Nestor et Ulysse, qui rejoignaient le siège de Troie. Il préférait, malgré les avertissements de Thétis, une vie courte, mais glorieuse, à une existence plus longue, mais obscure. Sa beauté, sa bravoure, sa fermeté d'âme, la précieuse protection que lui accordèrent Héra et Athéna contribuèrent à accroître sa renommée. Cependant, le caractère du héros n'était pas dénoué de faiblesses. Ombrageux, excessif dans ses passions et ses rancunes, il abandonna la lutte lorsque Agamemnon lui eut ravi Briséis, la belle captive dont il était amoureux. Privés de son appui, les Grecs essuyèrent défaites sur défaites. Mais à la nouvelle de la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, Achille sortit de sa réserve et revêtit une armure magique, forgée par Héphaïstos à la demande de Thétis. Il s'engagea de nouveau dans la bataille. Il tua Hector à l'issue d'un combat singulier et traîna le corps de son ennemi tout autour de la ville de Troie, sous les yeux des Troyens épouvantés. Puis, s'apaisant, il finit par consentir, en un beau geste de piété, à restituer la dépouille d'Hector à Priam, son père. Les jours du héros étaient toutefois comptés. Achille ne devait pas voir la victoire finale des Grecs. Il tomba, devant les portes Scées, au pied des murailles de Troie, frappé de la main de Pâris guidé par Apollon. Il fut enseveli, au milieu des pleurs et des gémissements, sur le rivage de l'Hellespont.

Selon les traditions postérieures, Thétis tenta, à plusieurs reprises, de procurer à son fils Achille l'immortalité. Pour cela, elle le frottait le jour avec de l'ambroisie et le plongeait la nuit dans le feu. Enfin, elle le trempa dans les eaux du Styx. Le corps d'Achille devint invulnérable, à l'exception du talon, par où sa mère l'avait tenu. Lorsque la guerre de Troie éclata, Thétis recommanda à son fils de se déguiser en femme et de se mêler, sous le nom de Pyrrha, au groupe des filles du roi Lycomède, afin d'échapper à la pression des guerriers. Mais Ulysse, ayant appris du devin Calchas que la présence d'Achille dans les rangs de l'armée des Grecs était nécessaire à leur victoire, contraignit Achille par la ruse à le suivre : Il se déguisa à son tour en marchand et alla proposer aux filles du roi Lycomède des tissus de grandes qualités et des armes. Toutes les filles se dirigèrent vers les voiles et les tuniques, excepté Achille qui allait essayer le armes, se montrant sous son vrai jour. Plus tard, au cours du siège de Troie, il fut sur le point de trahir ses alliés par amour pour Polyxène, fille de Priam, mais il périt, le talon percé d'une flèche qui était son point faible. Il est vrai que ces récits tardifs, s'ils n'ajoutent rien à la gloire d'Achille, n'ont pas réussi à émousser l'adoration des Grecs pour leur héros préféré, qui, selon une tradition courante, passerait une éternité bienheureuse soit dans l'île Blanche, à l'embouchure du Danube, soit aux champs Elysées.

En fait, bien plus qu'un héros, Achille fut considéré dans l'Antiquité comme un demi-dieu et vénéré en maintes régions de la Grèce. On lui dédia des temples et un culte, notamment à Sparte et à Elis. On l'imagina poursuivant une vie posthume radieuse, entouré de divinités dont il partageait l'existence et les plaisirs au sein d'une joie éternelle, entrecoupée de festins et de combats sans nombre.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/achille.htm

Admète

Dans la mythologie grecque, Admète, est roi de Phères en Thessalie. Lorsque Zeus tua Asclépios pour avoir ressuscité Hippolyte, Apollon, le père d'Asclépios, furieux du traitement infligé à son fils, se vengea en tuant les Cyclopes, qui avaient fabriqué la foudre de Zeus. Pour lui faire expier ce crime, Zeus le condamna à être le serviteur d'Admète pendant un an. Admète le traita avec bonté et, en témoignage de gratitude, Apollon l'aida à gagner la main de sa fiancée Alceste. Lors du festin nuptial, on apprit qu'Admète était destiné à mourir sous peu, mais Apollon intervint à nouveau : et il enivra les Moires et les persuada d'accorder à Admète une vie plus longue, à condition qu'il réussît à persuader quelqu'un d'autre de mourir à sa place à l'heure où il aurait dû mourir.

Le père et la mère d'Admète ayant refusé de se sacrifier, son épouse Alceste accepta et mourut. Juste après, Héraclès visita le palais d'Admète. Obéissant aux lois de l'hospitalité, celui-ci ne dit rien de la mort de sa femme et accueillit le héros. Héraclès ne tarda pas à découvrir la vérité, il partit intercepter la Mort, se jeta sur elle et lui reprit Alceste, qu'il rendit ensuite à son époux.

Source : http://www.encyclopedie-enligne.com/a/ad/admete.html

Agamemnon

Sur l'origine et la généalogie de ce roi, les versions diffèrent. Homère le dit fils d'Atrée et petit-fils de Pélops. Ainsi que Ménélas son frère, il fut élevé avec Egisthe, fils de Thyeste, dans la maison d'Atrée. Après le meurtre d'Atrée par Egisthe et Thyeste, qui purent s'asseoir sur le trône d'Argos, Agamemnon et Ménélas s'exilèrent à Sparte. Mais ils y levèrent une armée et purent chasser les usurpateurs. Agamemnon devint souverain d'Argos et l'un des plus puissants rois de tout la Péloponnèse.

Il épousa Clytemnestre, fille de Tyndare, qui lui donna trois filles, Iphigénie, Chrysothémis et Laodicée ( électre n'apparaît dans la légende que beaucoup plus tard), et un fils Oreste. Lorsque Pâris enleva Hélène, femme de Ménélas et soeur de Clytemnestre, Agamemnon résolut de venger son frère. Il fut choisi entre tous, après de nombreuses tractations, pour commander en chef l'expédition contre Troie. Pendant deux ans, on construit la flotte, on leva les armées qui convergèrent à Aulis, port de Boétie. Par malheur, sur le point de lever l'ancre, Agamemnon se vanta d'avoir tuer une biche avec un si grande adresse que même la déesse Artémis n'aurait pu l'égaler. Pour se venger de cette vantardise impie, la déesse interdit aux vents de souffler sur les voiles des navires grecs et empêcha ainsi la départ de l'expédition punitive contre Troie. On consulta le devin Calchas, qui déclara que seul le sacrifice d'Iphigénie, la plus belle des filles d'Agamemnon, pourrait apaiser le courroux d'Artémis.

Malgré sa tristesse et sa répugnance, mais poussé par l'ambition politique, le roi se soumit, fit mander sa fille sous le fallacieux prétexte qu'on désirait la marier avec Achille, roi de Thessalie, et s'apprêta sur l'autel à la faire égorger quand, dit-on, Artémis, enfin calmée, enleva Iphigénie, la transporta en Tauride et lui substitua une biche, qui fut immolée. Le calme plat cessa ; la flotte prit le chemin de la Troade. Mais la victoire n'était pas encore à la portée des Grecs. Agamemnon se disputa avec Achille, à propos d'une jeune captive, Briséis, que l'un et l'autre désirait posséder. Achille, ayant dû se soumettre, se retira sous sa tente et refusa de prendre part aux combats. Agamemnon s'aperçut vite que toute victoire définitive restait impossible si le héros lui refusait son concours. Il se réconcilia donc avec lui et lui renvoya Briséis. Lorsque les Dieux, ayant abandonné les Troyens, permirent aux Grecs de mettre la ville à sac, Cassandre, fille de Priam, échut en partage au roi Agamemnon. Douée d'un don de prophétie particulièrement remarquable, mais condamnée à ne jamais être crue, Cassandre supplia son royal amant de ne pas retourner dans sa patrie elle prévoyait les funestes desseins de Clytemnestre. Agamemnon ne la crut pas, la rendit mère de deux enfants, Télédamos et Pélops, et regagna ses foyers. Clytemnestre et son amant Egisthe lui firent un accueil hypocritement bienveillant, lui préparèrent un ban pour délasser ses membres et le tuèrent lorsqu'il se trouva enfin sans armure et sans armes. Cassandre et ses deux nouveaux-nés subirent le même sort. Plus tard, Oreste vengea la mort de son père.

Parmi les personnages grecs de la guerre de Troie, Agamemnon se détache surtout non pas tant par sa bravoure, sa ruse ou sa chevalerie, éminentes qualités qui sont l'apanage de héros tels Achille ou Ajax, mais par sa majesté, sa dignité et, nous dit Homère, par ses yeux et sa tête semblables à ceux de Zeus, par sa poitrine égale à celle de Poséidon. S'il n'est pas un héros, au sens antique du terme, Agamemnon est le digne représentant de la race achéenne, celle qui a fait la Grèce.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/agamemno.htm

Ajax

Trop âgé pour prendre part à la guerre de Troie aux côtés des Grecs, Télamon, roi de Salamine, y envoya ses deux fils, Teucer et Ajax. Ce dernier, dans l'Illiade, passe pour le plus vaillant des guerriers après Achille : à lui seul, il repoussa une contre-attaque de Troyens qui menaçaient d'incendier le navires grecs. Il se signala au cours de combats singuliers et blessa même Hector. Mais comme il était écrit que ce dernier ne pouvait mourir que de la main d'Achille, Ajax accepta une trêve. Après la mort d'Achille, Ajax et Ulysse se disputèrent les armes du héros, et Ulysse l'emporta ; pris d'un soudain accès de démence, Ajax sortit alors la nuit de sa tente et égorgea les troupeaux, pensant tuer des guerriers. Lorsqu'il reprit ses sens, il fut l'objet de la risée générale, et devant ce déshonneur il se jeta sur son épée et se tua. Toujours prompt à envelopper les récits mythiques de métamorphoses et de métaphores, Ovide raconte que le sang d'Ajax donna naissance à une fleur, l'Hyacinthe, dont les premières lettres ai sont aussi les premières lettres d'Ajax (Aias en grec). Télamon vengea la mort de son fils en attirant les vaisseaux d'Ulysse contre les récifs de la côte de son royaume. Le tombeau d'Ajax fut élevé au cap Réthée. Un culte fut rendu au héros à Salamine et un temple lui fut spécialement affecté.

Ajax

Ajax, fils d'Oïlée, roi des Locriens , fut surnommé "Ajax le Petit", non seulement en raison de sa taille, mais aussi par comparaison avec le Grand Ajax, fils de Télamon. Il arma une quarantaine de vaisseaux et lutta vaillamment, quoique avec cruauté, contre les Troyens. Son histoire, rapportée par Homère et Virgile, le montre poursuivant Cassandre, fille de Priam, jusque dans le temple d' Athéna, d'où il l'aurait entraînée de force, quoiqu'elle étreignît la statue de la déesse. Outrés de ce sacrilège, les Achéens eux-mêmes voulurent lapider le héros trop audacieux. Mais il put s'enfuir par la mer avec sa flotte. Athéna, courroucée, provoqua une tempête dont il réchappa en se réfugiant sur un récif. Là, il brava solennellement les Dieux. Poséidon, qui, jusqu'alors , l'avait protégé, saisi de colère, ouvrit le récif d'un coup de son trident et engloutit Ajax, l'impie, dans les flots. Non contente de ce châtiment, Athéna, dépêcha sur la Locride une peste et une famine qui menacèrent d'anéantir tous les Locridiens. On consulta l' oracle de Delphes. Celui-ci déclara que la déesse s'apaiserait si, chaque année, pendant mille ans, on envoyait à Troie deux jeunes filles grecques. Si celles-ci parvenaient à échapper aux Troyens et à gagner le temple d'Athéna, on leur laisserait la vie sauve, et elles deviendraient prêtresses du temples. Cette coutume fût, dit-on, respectée.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/ajax.htm

Alchamène

Le serviteur d'Arsace, Achemènes, tombe amoureux de Chariclée en l'épiant

à travers le trou de la serrure

Alceste

Dans la mythologie grecque, Alceste (en grec Ἄλκηστις) est la fille de Pélias, roi d'Iolcos en Thessalie, qui envoie Jason conquérir la Toison d'or, et la sœur d'Acaste. Son histoire est racontée par le pseudo-Apollodore dans sa Bibliothèque. Médée découpa un bélier en morceaux et le plongea dans de l'eau bouillante, il en ressortit un agneau. Convaincues par la démonstration de Médée, les sœurs d'Alceste décidèrent dès lors d'en faire autant avec leur père Pélias afin de le rajeunir. Alceste refusa de prendre part à l'expérience. Pélias ne ressortit jamais du chaudron. Alceste fut donnée en mariage à Admète, roi de Phères, grâce à l'aide d'Apollon, alors condamné par Zeus à être son serviteur. Mais Admète oublia de faire un sacrifice à Artémis à l'occasion de son mariage, et les deux jeunes mariés trouvèrent la chambre nuptiale remplie de serpents. Apollon dut de nouveau intervenir, pour calmer sa sœur. à l'instant de la mort d'Admète, le dieu invoqua les Moires pour le laisser vivre. Celles-ci acceptèrent à condition qu'une autre personne prît sa place. Le père et la mère d'Admète refusèrent, mais par amour, Alceste conclut le marché et s'empoisonna. Héraclès la ramènera des Enfers (selon d'autres traditions, Perséphone décide de renvoyer Alceste chez les vivants).La légende d'Alceste a inspiré de nombreuses œuvres, dont une tragédie d'Euripide et une tragédie en musique de Jean-Baptiste Lully.

Source :http://www.encyclopedie-enligne.com/a/al/alceste.html

Aladin

Tyran de Jérusalem, dans la Jérusalem délivrée du Tasse.

Amaryllis / Amarylle

Amaryllis est un nom d’origine grecque qui vient selon certains commentateurs du verbe grec « amaryssein » (briller), selon d’autres du substantif « amara » (canal, fossé) : dans le premier cas il ferait allusion à la beauté de bergère (« la splendide »), dans le deuxième à son lien avec un petit cours d’eau, comme il y en a dans la campagne des Idylles (une sorte de « nymphe du ruisseau »). C’est un personnage féminin typique du monde pastoral, à partir de Théocrite (Idylles) et de Virgile (Bucoliques). Ses traits caractéristiques sont la beauté, l’amour passionné qu’elle inspire, et, en même temps, une certaine fierté qui peut devenir « cruauté » amoureuse, et qui fait souffrir ses soupirants. En France elle est citée par Marot, mais c’est surtout avec Guarini (Pastor Fido) qu’elle devient célèbre en époque moderne : son nom se prête alors à de nouveau jeux étymologiques, où Guarini exploite la paronymie entre « amore » et « amaro ». A partir de Guarini, de nombreux poètes, musiciens et peintres célèbrent sa beauté : on peut rappeler Milton, La Fontaine, Rameau, Monteverdi, Haendel, Van Dyck, et d’innombrables madrigalistes italiens, français, anglais, parmi lesquels on trouve aussi…Louis XIII. Même au XIXe siècle son nom entre dans la poésie de Hugo, ded Leconte de Lisle et de Banville ; et au XXe on le retrouve en littérature et dans le medias. Linné a baptisé de son nom une famille de fleurs, les Amaryllidacés.

>Sitographie :

>http://www.haendelmania.it/cant-new/indice%20cant.htm

>http://www.harmoniae.com/txt_monteverdi_libro5.cfm#1

>http://www.haendel.it/composizioni/libretti/pdf/pastor%20fido.pdf

>http://www.artesuarte.com/van%20dyck/van_dyck.htman

>http://www.mythorama.com/caches_txt_fr/400_499/428/428.html

>http://www.amaryllidaceae.org/ethno/amaryllis.htm

>http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edea/iris/episteme/ee_4_art_cottegnies_htm.htm

Angélique et Médor

Il s’agit de deux personnages du Roland Furieux de l’Arioste .

Angélique, qui apparaissait déjà dans une oeuvre précédente, le Roland amoureux de Boiardo, est l’une des héroïnes les plus séduisantes du roman chevaleresque en vers. Elle constitue l’image même de la beauté et de la séduction.

Fille du Roi de Cathay, elle a été envoyée à la cour de Charlemagne pour en hâter la perte. La plupart des chevaliers de la cour, à un moment ou à un autre, sont amoureux d’elle, Roland, Renaud, Roger en particulier, qui apparaissent dans les Harangues de Scudéry.

Fière princesse et quelque peu magicienne (elle possède une bague qui lui permet de rester invisible), au cours de ses pérégrinations elle rencontre Médor, simple soldat de l’armée des Sarrasins, qui, blessé et à demi mourant, touche son coeur. Elle le soigne et ils vivent dans la nature une période idyllique de parfaite passion (chant XIX du Roland Furieux). C’est en trouvant leurs initiales enlacées sur le tronc des arbres que Roland, qui est parti à sa recherche, perdra la raison (chant XXIII). Angélique épouse Médor et lui promet qu’ils régneront ensemble sur le royaume de Cathay vers lequel ils s’embarquent (chants XXIX et XXX).

Le thème des amours de ces deux héros avait été traité par de nombreux auteurs avant que Scudéry ne s’en empare, notamment au théâtre. Nous pouvons citer :

Fabrice DE FORNARIS, Angélique, comédie, 1599.

ANONYME, Angélique et Médor, comédie, 1614.

ANONYME, Les amours d’Angélique et de Médor, tragédie, 1619

LE RICHE, Les amours d’Angélique et de Médor, 1637

Bradamante et Roger

Il s’agit de deux personnages-clé du Roland Furieux (1532, première traduction française en en 1548), personnages qui préexistaient au poème de l’Arioste qui les a empruntés à son prédécesseur Boiardo, auteur de l‘Orlando innamorato (Roland amoureux), publié en 1482.

Elle est chrétienne, sœur de Rinaldo/Renaud, tandis que Ruggiero/Roger, païen, descendrait des Troyens. De ce couple serait issue la maison des ducs d’Este, seigneurs de Ferrare, à la cour desquels était attaché l’Arioste et à la gloire desquels est dédié le Roland Furieux, si bien que ces deux héros, dont les aventures scandent tout le poème, concurrencent la figure du chevalier éponyme, Orlando/Roland, qui conserve toutefois un rôle central dans le déroulement de l’intrigue. Sa folie, déclenchée par la découverte de l’amour qui lie Angélique à Médor (v. Harangue X), met en danger l’armée de Charlemagne, aux prises avec les Sarrasins, tandis que le retour à la raison, retrouvée par Astolfo au Paradis, permetta la victoire finale de l’armée chrétienne.

Bradamante est la femme-guerrière par excellence, sous une armure masculine elle défait quantité d’ennemis et provoque l’admiration des plus vaillants chevaliers. Belle et courageuse, elle est chez l’Arioste plus tendre et plus passionnée que chez Scudéry qui met l’accent sur la fierté de la noble jeune fille.

Ruggiero/Roger est un héros parfait: courageux et de nobles sentiments, il se trouve devoir affronter un dilemme que nous pouvons tout à fait qualifier de "cornélien” entre l’amour pour Bradamante, d’une part et, de l’autre, l’estime pour son sauveur, Léon, et la fidélité à la parole donnée. C’est ce débat qui intéresse Scudéry et qu’il développe. Pour le reste notre Auteur reste très fidèle au récit des derniers chants de son modèle (chants 44, 45 et 46 du Roland furieux).

Briséis

Personnage de l’Iliade, fille de Brisès, roi des Lélèges dans la ville de Pédase, qu'Achille prit d'assaut avant le siège de Troie; ou de Brisès, prêtre de Lyrnesse, épouse de Mynès, mis à mort par le même Achille. Elle devient l'esclave préférée du héros, et lui est enlevée par ordre d'Agamemnon. Irrité de cet affront, Achille se retira sous sa tente et refusa de combattre pour les Grecs jusqu'à ce qu'elle lui fût rendue. Cela - avec l'épisode de Chryséis - forme le point de départ de l'Iliade. Briséis quitte Achille à regret et lui est rendue lors de sa réconciliation avec Agamemnon. Briséis est un patronymique; le véritable nom de l'héroïne était Hippodamie. Une des plus belles fresques découvertes à Pompéi (ci-dessous) évoque l'enlèvement de Briséis, tel qu'Homère le raconte dans l'Iliade. (J.-A. H.)

Source : http://www.cosmovisions.com/$Briseis.htm

Calasiris

Devin égyptien qui aide Chariclée dans sa fuite.

Calchas

Descendant d' Apollon par son père Thesor, Calchas avait reçu de son divin ancêtre le don de prophétie. Il fut l'un des plus célèbres devins de la mythologie grecque, habile entre tous à prédire l'avenir dans le vol des oiseaux. Il fut choisi par les Grecs comme devin officiel de la guerre de Troie. Il annonça la durée totale de l'expédition ; il conseilla le sacrifice d' Iphigénie pour apaiser la colère d' Artémis ; il révéla que Troie ne pourrait être prise sans le concours d' Achille et de Philoctète, possesseur de l'arc d' Héraclès. Il mit aussi un terme à la peste qui ravageait l'armée grecque en demandant à Agamemnon de rendre Chryséis à son père, Chrysès, prêtre d'Apollon. Il inspira également aux Grecs l'idée de construire le fameux cheval de Troie.

A son retour, jeté sur les côtes d'Ionie, Calchas y rencontra un autre devin, Mopsos, qui se révéla plus expert encore que lui, et, comme le lui avait signifié un oracle, il en mourut de chagrin.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/calchas.htm

Cassandre

Fille de Priam et d' Hécube, soeur jumelle d' Hélénos, cette Troyenne de sang royal fut une prophétesse infaillible. Elle avait reçu ce don d' Apollon, qui lui demandait de céder à ses instances. Elle fit mine d'accepter, mais, nantie de sa faculté divinatoire, elle refusa de tenir sa promesse. Le dieu, indigné, fit en sorte que les prophéties de Cassandre ne fussent jamais prises au sérieux. Aussi, Cassandre assista impuissante aux préparatifs de la guerre de Troie qu'elle avait prédite. Elle s'opposa sans succès à l'entrée dans Troie du fameux cheval de bois. Lors de la prise de la ville, elle fut poursuivie et retenue prisonnière par Ajax (le Petit), fils d'Oïlée.

Après le sac de Troie, elle échut en partage au roi Agamemnon, qui conçut pour elle un amour véritable et la rendit mère de deux enfants. C'est en vain qu'elle supplia son maître et amant de ne pas retourner dans sa patrie. Agamemnon fut tué à Argos par Clytemnestre, son épouse, et Cassandre, ainsi que ses deux enfants, partagèrent le même sort.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/cassandr.htm

Chariclée

«Fille d’Hydaspe, Roi d’Ethiopie, vint au monde avec une grande blancheur ; parce que la Reine sa mère avoit souvent regardé pendant sa grossesse le tableau d’une belle fille, dont la peau étoit fort blanche .

Cette Reine craignoit que cette blancheur, qui étoit extraordinaire dans le pays, ne rendit sa chasteté suspecte à son mari ; mais quelque temps après on vit sur le bras de cette petite Princesse la marque de la famille d’Hydaspe, qui étoit une tache ronde de couleur d’ébène. Toutes ces avantures sont imaginaire, aussi bien que le nom de Chariclée même, qui est l’Héroїne du Roman d’Héliodore, & l’Amante de son Théagéne.»

Source : LE GRAND DICTIONNAIRE HISTORIQUE, OU LE MéLANGE CURIEUX DE L’HISTOIRE SACRéE ET PROFANE, Par M. Louїs Moreri, Prêtre, Docteur en théologie. Dix-neuvième et dernière édition. A Paris 1744.(p.229)

Clorinde

Dans La Jérusalem délivrée du Tasse, Clorinde est la fille du Sénape (autre nom du prêtre Jean, ro&e&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecircêirc;-prêtre chrétien médiéval mythique, qui aurait régné sur un vaste empire localisé d’abord en Asie centrale, puis, plus tard, en éthiopie) héroïne guerrière, elle reçoit le baptême de son amant Tancrède, qui l’a mortellement blessée au combat sans la reconnaître, avant de mourir entre ses bras.

Adapté de : http://www.univ-montp3.fr/~pictura/Arioste6.php

Déibhobos

L'un des fils de Priam et d' Hécube, Déiphobos, dans la guerre de Troie, est l'instrument de la fatalité divine. Il reconnaît son frère Pâris, autrefois abandonné par son père, et qui, sous le nom de "Alexandre", s'est mesuré victorieusement avec lui au cours des jeux du stade. C'est aussi sous la forme de Déiphobos qu' Athéna incite Hector à combattre Achille. A la mort de Pâris, malgré les protestations de son frère Hélénos, il épouse Hélène, qui incarne les malheurs d'une Troie livrée aux ordres et aux malheurs des Dieux. Il meurt tué et mutilé par Ménélas, lors du sac de la ville. énée rendra plus tard à sa dépouille les honneurs funèbres et lui élèvera un tombeau au cap Rhoeteum, non loin de l'Hellespont.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/deiphobo.htm

Delphes

Le plus fameux de tous les oracles du paganisme, et qui devint, pour ainsi dire, l'oracle de toute la terre . C'est à l'oracle d'Apollon que la ville de Delphes dut sa naissance et son agrandissement ; elle lui dut sa réputation, et ce grand éclat qui la fit regarder comme le centre de la religion, comme le séjour favori des dieux. L'antre d'où sortaient les oracles, était situé vers le milieu du mont Parnasse, du côté qui regardait le midi : c'étaient les prophètes qui recevaient les paroles de la Pythie ; elle montait sur le trépied sacré pour rendre les oracles du dieu, quand il voulait bien se communiquer aux hommes : mais les oracles qu'elle prononçait n'étaient point faits pour le plaisir des oreilles, ni pour porter dans l'âme cette tendresse qu'excitaient les poésies de Sapho. La voix de la Pythie, dit Plutarque, atteignait jusqu'au-delà de dix siècles, à cause du dieu qui la faisait parler. Quoique cette ville n'eut que des précipices et des rochers pour pourvoir à ses besoins, l'oracle d'Apollon lui tenait lieu des plus riches coteaux et des plaines les plus fertiles : mais ce dieu n'était pas toujours en humeur de le rendre ; d'ailleurs il était très friand de sacrifices, et très difficile à cet égard. Si l'on entrait dans le sanctuaire de son temple sans avoir sacrifié, le dieu était sourd, la Pythie était muette.

Source : http://www2.u-bourgogne.fr/STIMULUS/TRESORS/100/200/600.htm

Didon

Didon, également appelée Elissa était la fille du roi de Tyr Mutto et la sœur de Pygmalion. à la mort du père, Pygmalion devint roi et Elissa épousa son oncle. Mais après que son frère Pygmalion eut assassiné son époux Sicharbas (ou Sychée selon Virgile) afin de lui voler ses trésors, Elissa s'enfuit en compagnie de quelques fidèles en emportant les trésors. Elle quitta donc la Phénicie, et en passant par Chypre 80 jeunes filles furent enlevées pour devenir les futures femmes des fugitifs.

Elissa se réfugia en Afrique du Nord à Byrsa ("la peau de boeuf"), et demanda une terre d'asile aux autochtones. Ceux-ci lui donnèrent par dérision "autant de terre qu'elle pourrait en faire tenir dans une peau d'un boeuf". Après réflexion, elle découpa la peau en fines lanières et elle obtint, en les mettant bout à bout, une corde d'une grande longueur. Avec la corde ainsi formée, elle encercla son territoire assez vaste et fonda la ville de Carthage ("la ville neuve", proche de la contemporaine Tunis). Elissa prit le nom latin de Didon.

Mais le chef libyen qui l'accueilla ne tarda pas à exiger de l'épouser ; plutôt que de consentir à cette union, Didon, au cours d'un sacrifice, se jeta sur un bûcher et se donna la mort d'un coup de poignard.

Source : Le Grenier de Clio, [En ligne] http://grenier2clio.free.fr/grec/

Diomède

1° Roi des Bistones en Thrace, Diomède avait coutume, pour rendre ses chevaux plus alertes et plus robustes, de les nourrir de la chair des voyageurs innocents qui s'aventuraient des ses états. Héraclès mit un terme à cette sinistre pratique en faisant dévorer Diomède par ses propres cavales. Il fit don des chevaux carnivores à Eurysthée, qui les consacra d'abord à Héra, puis les lâcha sur le mont Olympe, où ils furent dépecés par les bêtes féroces.

2° Avec Achille et Ajax, fils de Télamon, un autre Diomède, fils de Tydée, passe pour un des plus vaillants héros de toute Antiquité. Elevée par le centaure Chiron, il succéda à son grand-père Adraste sur le trône d'Argos et prit une part effective à l'expédition des épigones, afin de venger la mort de son père, l'un des Sept Chefs. Par la suite, il se lia d'amitié avec Ulysse et l'accompagna à Troie à la tête de quelque quatre-vingts vaisseaux. Outre les exploits qu'il accomplit avec son ami, soit en allant chercher Philoctète et ses flèches indispensables à la victoire à Lemnos, soit en s'emparant des chevaux de Rhésos, soit en enlevant de Troie le Palladion, qui passait pour protéger la ville, Diomède n'hésita pas à affronter en combat singulier les plus réputés des héros troyens, tels Hector et énée ; il ne fut jamais vaincu . De plus, protégé par Athéna, il osa s'attaquer au dieu Arès, qu'il blessa au flanc -- à la déesse Aphrodite, dont il perça la main de sa lance.

Mais cette audace déplut à la déesse de l'Amour. Elle inspira à l'épouse de Diomède, Aegialé, des amours adultères ; Diomède, regagnant Argos, découvrit l'infidélité de sa femme. Il quitta alors son royaume et aborda en Italie du Sud, en Apulie, où il rencontra le roi de la contrée, Daunus, qui lui donna sa fille en mariage ; Diomède s'installa dans le pays et fonda de nombreuses villes de l'Italie méridionale. Selon les uns, il fut tué par le roi Daunus, selon les autres, il disparut sur l'ordre des dieux sous les yeux de ses compagnons, qui furent métamorphosés en oiseaux. Enterré dans une des îles qui portent aujourd'hui son nom, il fut adoré comme un dieu.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/diomede.htm

Godefroy

Godefroy de Bouillon est à la tête des croisés qu’il mène à la conquête de Jérusalem.

Guenièvre et Ariodant

Dans le Roland furieux Guenièvre, fille du roi d’Ecosse, y rencontre Ariodant, chevalier italien qui s’éprend d’elle. Les manœuvres d’une servante et de son amant convainquent à tort le chevalier de l’infidélité de la princesse (Chant V du Roland furieux). Il tente de se suicider puis, ayant su que Guenièvre a été la victime d’indignes calomnies, il se présente en incognito pour défendre dans un duel l’honneur de la jeune princesse. Vainqueur, il obtient la main de Guenièvre et le duché d’Albanie (chant VI).

Hector

Homère représente ce fils aîné de Priam et d' Hécube comme le plus courageux et le plus noble héros de la guerre de Troie, et comme un modèle de sollicitude envers son épouse Andromaque, fille du roi de Thèbes de Mysie, et envers son fils Astyanax. Un oracle avait prédît que, tant qu'Hector resterait en vie, Troie ne serait pas vaincue ; aussi, le héros était-il entouré de la confiance et de la vénération des Troyens. Protégé par Apollon, il sortit vainqueur de nombreux combats singuliers. Mais, lorsqu'il eut tué Patrocle, Achille accablé de douleur à la mort de son ami provoqua le héros en duel. Hécube et Priam supplièrent leur fils d'éviter le combat. Mais ce dernier, soumis au destin, espérant, comme à l'accoutumée, l'aide des Dieux, accepta le défi lancé par Achille.

Les deux guerriers commencèrent à se poursuivre autour de la ville. Athéna, pour mieux tromper Hector, pris alors la forme de Déiphobos (un des frères préféré d'Hector) et poussa le héros à engager le combat ; puis elle l'abandonna à son sort, tandis qu'Apollon cessait également de protéger Hector, qui comprit qu'il était perdu. Il tomba, la gorge percée par la lance d'Achille, et, en mourant, il supplia son ennemi victorieux de lui accorder une sépulture. Le héros grec refusa cette dernière faveur. Hector lui prédit alors sa mort prochaine. Après lui avoir troué les chevilles pour y passer une lanière de cuir, Achille attacha le corps du malheureux à son char et fit dans cet équipage plusieurs fois le tour des murailles de Troie, au milieu des lamentations de tous les Troyens. Toutefois, sur l'ordre de Zeus, qui lui inspira de la modération, le héros se laissa fléchir par les richesses et les supplications de Priam et rendit à son père le fils bien-aimé.

Pour avoir préféré la mort à l'esclavage, Hector demeura dans l'Antiquité un modèle de piété filiale et conjugale ainsi qu'un exemple de courage et de générosité.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/hector.htm

Hécube

Fille de Dymas, roi de Phryhie, ou fille de Cissée, roi de Thrace, suivant les traditions, Hécube épousa Priam, souverain de Troade, et donna le jour à de nombreux enfants, qui, tous, devaient s'assurer dans la légende de la guerre de Troie une célébrité tragique : Hector, Pâris, Créüse, Laodicé, Polyxène, Déiphobos, Hélénos, Pammon, Politès, Antiphos, Hipponoos, Polydoros, Troïlos, Cassandre. Un devin ayant prédit que Pâris ruinerait la ville de Troie, Hécube exposa cet enfant ; mais celui-ci réussit à survivre et à rejoindre plus tard sa ville natale, où il fut accueilli avec joie par son père Priam. Si Hécube joue un rôle modeste dans la légende, les malheurs dont elle fut accablée, le massacre de ses enfants, presque sous ses yeux, sa solitude autant que sa fermeté d'âme lui ont donné une grandeur incontestable : après la prise de Troie, alors qu'elle était choisie comme esclave par Ulysse, elle aperçut sur le rivage le corps de Polydoros, qu'elle avait confié avec des trésors considérables au roi de Chersonnèse, Polymestor. Hécube décida de se venger ; elle convoqua le roi traître, lui arracha les yeux et tua ses deux fils. Poursuivie par les compagnons du roi, qui voulaient la mettre à mort, sur le point d'être lapidée, elle fut métamorphosée en chienne et sauta dans la mer, au lieu appelé depuis lors Cynossema ("le tombeau du chien").

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/hecube.htm

Hélène

Fille de Zeus, Hélène naquit d'un oeuf pondu par sa mère Léda ; mais elle eut comme père officiel Tyndare, roi de Sparte, et pour frères les Dioscures. Cependant, sa destinée fut si néfaste que certaines traditions lui donnent Némésis, déesse de la Vengeance, pour mère. Le personnage d'Hélène, l'un des plus célèbres de la mythologie grecque, a fait l'objet de tant de versions, de commentaires et d'interprétations au cours de l'Antiquité qu'il est malaisé de dégager les caractères originaux de la légende.

Elle était parée de tous les dons que confèrent la beauté et fut l'objet de la convoitise de nombreux héros. Thésée l'emmena de force en Attique, et, avant de partir pour les Enfers, il l'épousa. La jeune femme délivrée, en l'absence de son époux, par les Dioscures et donnée en mariage à Ménélas, l'un des quelque cents prétendants qui se disputaient sa main et qui s'étaient engagés à secourir l'élu s'il subissait un outrage. Elle eut de ce second mariage une fille, Hermione. Mais Hélène, toujours plus épanouie, émut le cœur de Pâris, qui l'enleva, à demi consentante, et gagna avec elle la Troade. Selon le serment qu'ils avaient prêté, tous les prétendants décidèrent de venger l'affront fait aux Grecs par les Troyens. Un guerre interminable commençait. Des traditions tardives ont tenté d'innocenter le comportement d'Hélène, qui avait trahi en quelque sorte sa patrie. Elle n'aurait été que le jouet d'une implacable destinée et, durant la guerre, aurait maintes fois manifester sa sympathie envers les Grecs. A la mort de Pâris, elle épousa Déiphobos. Mais elle n'hésita pas à trahir cet époux, et, pendant le sac de Troie, elle le livra à Ménélas, avec lequel elle se réconcilia. Tous deux retournèrent à Sparte, après bien des aventures, et régnèrent enfin sur la cité dans le bonheur et la paix.

Hélène, dont la grâce avait désarmé tant de farouches héros, d'ennemis irréductibles, eut, selon quelques versions, une fin digne de son exceptionnelle destinée : comme Protée prédit dans l'Odyssée, les Dieux lui accordèrent l'immortalité et la faveur de vivre éternellement en compagnie de Ménélas dans les champs élysées. Selon une autre version, après avoir disparu de la Terre, elle épousa Achille, l'un des rares héros qui, en raison de sa jeunesse, n'avait pas figuré au nombre des prétendants. Leurs noces eurent lieu dans les îles des Bienheureux, l'île Blanche, et furent bénies, par la naissance d'un fils ailé, Euphorion, qui, dédaignant, quelques années plus tard, l'amour de Zeus, fut foudroyé. Plus dramatique demeure la version de Pausanias. Après la mort de Ménélas, Hélène se serait réfugiée à Rhodes. Mais Polyxo, qui l'accueillit dans l'île, désespérée par la mort de son époux Tlépolémos devant Troie, l'accusa de ce malheur et la poussa au suicide.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/helene.htm

Herminie et Arsète

La jeune Herminie est l’un des personnages les plus célèbres de la Jérusalem délivrée.

Fille du roi d’Antioche, dont le royaume a été conquis par les armées chrétiennes, prisonnière de Tancrède , elle a été traitée par ce dernier avec une magnanimité qui a touché son cœur.

Des remparts de Jérusalem elle assiste au duel de Tancrède contre Argante, suspendu par la tombée de la nuit. Pour secourir Tancrède blessé elle revêt les armes de Clorinde pour sortir de la ville et pénètre dans le camp chrétien mais, surprise et poursuivie par les soldats, elle s’enfuit (Chant VI) et se retrouve parmi les bergers , dans un monde idyllique où elle trouve un refuge (chant VII). REntrant à Jérusalem, elle trouve Tancrède blessé après un second duel contre Argante, le panse de ses cheveux et le ramène à la vie (chant XIX).

Au terme de l’intrigue, Scudéry imagine qu’Herminie prie Arsète, l’eunuque qui a élevé Clorinde et l’a accompagnée dans sa dernière et tragique entreprise, d’intercéder auprès de Tancrède pour qu’il réponde enfin à sa passion.

Dans la Harangue, Herminie fait montre d’une pugnacité et d’une détermination fort éloignées de la psychologie que lui avait assignée Le Tasse qui mettait l’accent sur la fragilité de la jeune fille, qui contraste avec la fougue virile de Clorinde et la détermination d’Armide, et sur le caractère chevaleresque de son amour.

Les épisode qui ont inspiré les peintres de l’époque sont ceux de la pastorale et d’Heminie secourant Tancrède.

Idomenée

Idoménée (personnage de la mythologie grecque), roi de Crète, petit-fils de Minos, et fils d'un Deucalion qui régna sur la Crète, fut un des héros qui se distinguèrent le plus au siège de Troie. Assailli par la tempête à son retour, il fit vœu, s'il échappait, de sacrifier à Poséidon le premier être vivant qui s'offrirait à ses regards au moment où il débarquerait en Crète. A peine fut-il descendu sur le rivage que son fils vint pour le féliciter. Idoménée, esclave de son serment, l'immola; mais ce meurtre le rendit si odieux qu'il fut forcé de s'expatrier. Il alla s'établir à Salente dans la Calabre, et y mourut dans un âge avancé.

Source : http://www.cosmovisions.com/$Idomenee.htm

Laodamie

Protésilas, fils d'Iphiclus, prince de Thessalie, venait d'épouser Laodamie, fille d'Acaste, successeur de Pélias, de la famille de Jason, quand éclata la guerre de Troie. Il quitta sa jeune épouse dès le lendemain de ses noces, pour prendre part à cette expédition. Bien qu'un oracle eût promis la mort au premier guerrier grec qui descendrait sur le rivage ennemi, il se dévoua pour le salut de l'armée. Personne n'osant descendre à terre, il s'élança hors de son navire, et fut tué par Hector.

Laodamie demeura inconsolable. Pour tromper sa douleur, elle fit faire une statue qui lui rappelait son époux. Un jour, Acaste, son père, voulant lui ôter ce triste spectacle, jeta la statue au feu ; Laodamie, s'étant approchée des flammes, s'y jeta et périt.

Source : http://www.dicoperso.com/term/adaeaeb1acaba25c61.xhtml

Marphise

Marphise est un personnage du Roland Furieux de l’Arioste qui l’avait emprunté à Boiardo. C’est la sœur de Roger, l’ une des héroïnes de l’armée des Sarrasins. L’Arioste nous la présente comme une guerrière redoutable, qui met son épée au service de son armée mais aussi de la cause des femmes. Son intimité avec Roger suscite la jalousie de Bradamante qui l’affronte (chant 36). Les deux jeunes femmes se réconcilient après que l’équivoque a été levée : elles seront dès lors amies et c’est Marphise, entre-temps baptisée, qui plaidera la cause de Bradamante, menacée de devoir épouser Léon, auprès de Charlemagne (chant 38). Impétueuse, sensible et généreuse, Marphise a dans le Roland Furieux une épaisseur psychologique que ne laisse pas soupçonner le texte de Scudéry.

Ménélas

Comme son frère Agamemnon, ce fils d'Atrée dut mêlé au conflit qui opposait son père à Thyeste. Lorsque les circonstances attribuèrent à ce dernier le trône d'Atrée, il se réfugia à la cour du roi Tyndare de Sparte, qui avait une fille d'une grande beauté, Hélène. Ménélas s'en éprit et l'épousa. Tandis qu'Agamemnon réussissait à reprendre le trône d'Argos, il s'installa sur celui de Sparte que lui avait légué son beau-père en mourant. Il devait vivre heureux avec Hélène, qui lui donna de nombreux enfants, jusqu'au jour où Pâris, fils de Priam, roi de Troie, de passage à Sparte, vint le trouver. Ménélas le reçut avec bienveillance, puis dut partir pour offrir un sacrifice. En son absence, Pâris séduisit Hélène, l'enleva et, avec elle, gagna Troie. Apprenant le fuite de son épouse, Ménélas convoqua tous les anciens prétendants d'Hélène pour tirer une vengeance exemplaire de cet affront. Ménélas et Ulysse furent envoyés en ambassade à Troie pour réclamer pacifiquement la restitution d'Hélène. Mais devant le refus des ravisseurs, ils se préparèrent à la guerre. La plus grande partie des Etats grecs manifesta sa solidarité et mit sur pied une armée commune. Pendant le guerre de Troie, qui devait durer dix ans, Ménélas tua de nombreux troyens, et Pâris aurait péri sous ses coups si Aphrodite ne l'eût protégé.

A la mort de Pâris, Hélène, ayant épousé Déiphobos, ce fut vers la maison de ce Troyen que Ménélas se dirigea lorsqu'il put mettre la ville à feu et à sang. Déiphobos périt de sa main. La rencontre d'Hélène et de Ménélas, après tant d'années d'absence, fut dramatique. Mais, ébloui par sa beauté, le héros pardonna à sa jeune femme, et la réconciliation fut totale. Après un voyage de retour mouvementé, qui dura huit ans, parce que Ménélas dans sa joie avait négligé de sacrifier aux Dieux, il vécut à Sparte longtemps encore avec son épouse, au milieu de la prospérité et du bonheur. A sa mort, il fut transporté par les dieux jusqu'aux lointaines contrées de la félicité éternelle, les champs élysées.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/menelas.htm

Myrmidons

Un jour, Zeus vit qu'il y avait bien peu d'hommes sur la Terre (après le déluge). Il transforma donc les habitants d'une fourmilière en être humains : Les myrmidons, qui prirent d'ailleurs part à la guerre de Troie aux côtés des grecs (ils étaient dirigés par Achille).

Source : http://membres.lycos.fr/vampi/m/y/myrmidon.html

Nestor

L'un des douze fils de Nélée et de Chloris, Nestor vit périr ses onze frères de la main d' Héraclès, mais fut épargné. Roi de Pylos, guerrier sage et juste, il participa en particulier à trois hauts faits, qui, dans la mythologie grecque, occupent une place de choix. Il défit, aux côtés des Pyliens, les Epiens. Il prit part au combat des Lapithes contre les Centaures et à la chasse du sanglier de Calydon, en compagnie des Argonautes. Apollon, lui ayant accordé de vivre trois générations d'hommes, il put s'embarquer à la tête de quatre-vingt-dix vaisseaux qu'il conduisit au siège de Troie. Son rôle éminent, en tant qu'élément modérateur, et son souci constant d'apaiser les discordes entre les héros grecs -- tels Achille et Agamemnon -- sont attestés par les nombreux portraits élogieux qu'en trace Homère dans l'Iliade et dans l'Odyssée. Après la chute de Troie, il fut l'un des rares guerriers grecs à revenir sans encombre dans sa patrie, où il demeura jusqu'à sa mort, faisant régner dans ses états le justice et la piété.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/nestor.htm

Œnone

Œnone était une nymphe des sources, fille du dieu fluvial Eneo, elle vivait sur le Mont Ida. Elle avait reçu de la déesse Rea la vertu de la prophétie et du dieu Apollon la connaissance des herbes médicinales. Elle connut et aima Pâris, simple berger qui emmenait son troupeau sur le mont Ida. Après quelques temps Pâris la quitta pour la belle Hélène, femme de Ménélas. Œnone prévint son mari des catastrophes que son geste aurait causées, mais il ne l’écouta pas. Lorsque Pâris emmena Hélène à Troie, Œnone quitta la ville pour retourner sur le Mont Ida. La guerre de Troie éclata et Pâris fut blessé par les flèches de Philoctète : d’abord Œnone refusa de le soigner, mais lorsqu’elle se rendit compte qu’il allait mourir elle chercha à utiliser ses herbes. Malheureusement il mourut et pour le regret et le chagrin, elle se donna la mort.

Sources: Dizionario Mitologico,http://www.i-2000net.it/i2000/mitologia, Robert Graves, I miti greci, Longanesi 1983.

Olinde

Amant de Sophronie

Pâris

Appelé aussi "Alexandre", Pâris était le fils cadet de Priam, roi de Troie, et d' Hécube. Avant sa naissance, sa mère rêva qu'elle enfantait un brandon enflammé qui incendiait toute la ville, rêve prémonitoire de la ruine de Troie. Redoutant ce mauvais présage, Hécube abandonna Pâris sur le mont Ida, où il fut recueilli par le berger Agélaüs. Ayant réussi à découvrir son origine, le héros retourna à la cour de Priam, se fit reconnaître au cours de jeux funèbres par son frère Déiphobos et par sa sœur Cassandre, la prophétesse, et fut accueilli aussitôt avec joie par son père, qui le croyait mort.

A Pâris se rattache l'histoire d'un jugement célèbre. Lorsque Pélée et Thétis célèbrent leurs noces, tous les Dieux furent invités à l'exception d'éris, la Discorde. Furieuse de cette omission volontaire, le déesse jeta une pomme d'or parmi les convives avec cette inscription : "A la plus belle". Aussitôt, Aphrodite, Athéna et Héra revendiquèrent cette prodigieuse épithète. Pour les départager, Zeus en appela au jugement de Pâris. Les trois déesses se présentèrent devant lui, dans leur nudité. Héra lui promit la souveraineté sur l'Asie, Athéna la gloire des guerriers, et Aphrodite la plus belle des femmes. C'est à cette dernière que Pâris offrit la pomme. Afin d'exaucer sa prophétie, la déesse le protégea et lui permit d'enlever Hélène, épouse de Ménélas, roi de Sparte : telle fut l'origine de la guerre de Troie. Et, jalouses de n'avoir point été choisies, Athéna et Héra témoignèrent au cours de cette guerre d'une haine farouche à l'égard du Troyen Pâris et protégeaient les Grecs. Pâris échappa de peu aux coups de Ménélas, qui l'avait provoqué en un combat singulier. Aphrodite le cacha dans une nuée. Il tua de nombreux guerriers et surtout il perça mortellement Achille au talon. Blessé lui-même par une flèche de Philoctète, Pâris devait succomber peu après, sa première épouse Œnone ayant refusé de le soigner.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/paris.htm

Patrocle

Né en Locride, où régnait son père Ménoetios, époux de Sthénélé, Patrocle, jeune encore, tua, dans un excès de colère, l'un de ses compagnons de jeux. Il dut s'exiler. Accueilli par Pélée, roi de Myrmidons, à Pythie en Thessalie, il reçut la purification nécessaire à l'expiation et à l'absolution de son meurtre. Mais, comme il s'était lié d'amitié avec Achille, le fils de ce généreux monarque, il ne rentra pas dans son pays.

Lorsque la guerre de Troie éclata, il y suivit son ami, à la tête d'un contingent de Myrmidons, et se livra sous les murs de Troie à de vaillants exploits. Il suivit Achille sous sa tente, lorsque ce dernier se brouilla avec Agamemnon. Il refusa, comme lui, de continuer la lutte. Pourtant, comme le sort des armes ne favorisait les Grecs, Patrocle consentit à reprendre le combat, et Achille lui prê&e&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecircêirc;a même ses armes et son armure. Il réussit à repousser les Troyens. Mais, au cours d'un combat singulier, il fut tué par Hector. Rendu furieux par cette mort, Achille fut saisi d'un tel désir de vengeance qu'il sortit de sa réserve, reprit les armes et tua Hector. Il honora la mémoire de son ami par des jeux funèbres solennels. Les deux inséparables compagnons devaient se retrouver, plus tard, dans l'île Blanche, demeure mythique et bienheureuse des héros, où ils continuent, par-delà la mort, une existence éternellement héroïque.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/patrocle.htm

Pelée

Fils d'éaque, roi des Myrmidons, Pélée commit un meurtre : dès son adolescence il assassina Phocos, son demi-frère, avec l'aide son frère Télamon. Bannis de la cité, Télamon et Pélée se séparèrent alors pour suivre leur destinée différentes. Eurytion, roi de la Phthiotide, accorda à Pélée la purification nécessaire pour le laver de son meurtre et lui donna même sa fille Antigone en mariage. Cependant, le bonheur de ce héros fut de courte durée ; au cours de la chasse au sanglier de Calydon, Pélée tua son beau-père, et, malgré sa bonne foi, il fut banni. Réfugié à la cour d'Acaste à Iolcos, il refusa de céder aux avances de la reine Astydamie, qui, par deux fois, le calomnia : une première fois en envoyant une lettre à Antigone déclarant que Pélée la trompait ; l'épouse, qui se croyait bafouée, se pendit ; une seconde fois, en affirmant à son époux que Pélée avait voulu la séduire. Le roi abandonna Pélée sur le mont Pélion. Mais le héros réussit à s'échapper, grâce au centaure Chiron et aux bêtes féroces, et revint à Iolcos, où il tua Acaste et dépeça Astydamie. La nymphe Thétis, fille de Nérée, fut la seconde épouse de Pélée. Refusant d'épouser un mortel, malgré l'ordre des dieux, elle prit toutes sortes de formes lorsque Pélée voulut l'approcher, des plus petites aux plus grandes, des plus monstrueuses aux plus impalpables. Mais Pélée ne se laissa pas décourager ni effrayer et parvint à la vaincre. Les noces eurent lieu en grande pompe avec la participation et les présents de tous les dieux ; Pélée reçut en particulier une armure invincible et deux chevaux immortels, qui servirent par la suite à Achille. Pélée vécut longtemps, mais pendant que son fils se trouvait à Troie, il fut chassé de son royaume par les fils d'Acaste et alla finir ses jours dans l'île de Cos, non loin des côtes de Carie.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/pelee.htm

Pénélope

Fille de la nymphe Périboéa et d'Icarios, frère de Tyndare, roi de Sparte, Pénélope fut donné en mariage à Ulysse, qui avait remporté une victoire aux cours des jeux où s'affrontaient les divers soupirants de la belle jeune fille. Elle mit au monde un fils, Télémaque, encore enfant, lorsqu'Ulysse dut quitter son royaume d'Ithaque pour Troie.

Pendant les vingt années que durèrent l'absence de son époux, Pénélope dut repousser par toutes sortes de ruses les avances prétendants, qui, affirmant qu'Ulysse était mort, le pressaient de choisir un nouvel époux parmi eux. Elle déclara qu'elle devait terminer le tissage linceul de son beau-père Laërte avant de faire un choix. La nuit, elle défaisait l'ouvrage qu'elle avait fait le jour. Ce stratagème fut dénoncé par une de ses servantes. Au moment où, de plus en plus sollicitée par ses prétendants, elle allait mettre fin, malgré elle, à plusieurs années de fidélité conjugale et de chasteté, Ulysse revint à Ithaque et, après s'être fait reconnaître de sa femme, massacra tous les hommes qui avaient envahi sa demeure et se livraient aux libations et aux pillages. Puis il revint auprès de Pénélope, et Athéna, dit-on, prolongea pour eux la durée de la nuit. Les traditions post-homériques n'ont pas toutes suivi ce récit. Les unes déclarent que Pénélope a cédé aux prétendants et conçu le dieu Pan. D'autres ajoutent qu'Ulysse la répudia à son retour et qu'elle alla finir ses jours à Mantinée. Enfin, certains disent que Télégonos, fils d'Ulysse et de Circé, après avoir tué son père par méprise, l'épousa. Pénélope, cependant, demeure le symbole d'une fidélité conjugale d'autant plus remarquable qu'elle fut rare parmi les femmes des héros partis pour la guerre de Troie.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/penelope.htm

Polydoros

Fils de Priam et de Laothoé. Il fut tué par Achille au cours de la guerre de Troie. Cependant, des versions postérieures prétendent que Polydoros était le fils de Priam et d' Hécube. Tout jeune, il fut confié au roi de Thrace, Polymestor, qui reçut également en garde les trésors de la ville de Troie. Après le sac de la ville, voulant s'emparer des richesses, le roi égorgea Polydoros et jeta son cadavre à la mer. Les flots rejetèrent le corps sur les côtes de la Troade, où il fut découvert et reconnu par Hécube.

Une autre tradition, rapportée par les tragiques, raconte que Polydoros fut confié à sa sœur Ilioné, épouse de Polymestor. La reine éleva son frère, en faisant croire que son fils Déipyle était Polydoros. Polymestor, sur ordre des Grecs, tua son propre fils croyant faire périr Polydoros. Alors, ce dernier incita sa soeur à se venger de ce meurtre et à massacrer son époux.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/polydoro.htm

Polymestor

Roi de Chersonnèse en Thrace, Polymestor fut marié à Ilioné, une fille du roi Priam. Les époux , au cour de la guerre de Troie, reçurent la garde du trésor de Troie et celle du jeune Polydoros, un des fils de Priam et d'Hécube ; ils l'élevèrent comme leur propre fils. Au moment de la chute de la cité, Polymestor voulut tuer Polydoros, mais il se trompa et égorgea son propre fils Déipyle. Ilioné, pour se venger, tua son mari meurtrier. On dit aussi que Polymestor, convoitant l'or qui lui a été confié, obtint des Grecs, en échange du meurtre de Polydoros, le droit de conserver les richesses : le corps du jeune enfant jeté à la mer échoua sur le rivage de la Troade et fut aperçu par Hécube. Celle-ci convoqua alors Polymestor sous un faux prétexte et lui arracha les yeux. On raconte enfin que, prisonnier des Grecs, Polydoros était destiné à être échangé contre Hélène. Mais les Troyens ayant refusé ce marché, Polydoros aurait été lapidé.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/polymnes.htm

Polyxène

La plus jeune des filles de Priam et d' Hécube, Polyxène fut mêlée à certains épisodes de la guerre de Troie, dont des traditions postérieures à l'Illiade se sont fait l'écho. Achille, en effet, s'éprit pour elle d'un vif amour lorsqu'elle vint le trouver, en compagnie de Priam et d'Hécube pour lui réclamer le corps de son frère Hector. On raconte que, pour obtenir sa main, Achille se montra prêt à trahir les siens, soit en retournant aussitôt en Grèce, soit en s'engageant dans les rangs des Troyens. Mais Pâris veillait ; il tua le héros. Au moment du sac de Troie, l'ombre d'Achille apparut aux Grecs et leur demanda de sacrifier Polyxène. Sur son tombeau, Neoptolème, le propre fils d'Achille, s'acquitta de cet ordre pour apaiser les mânes tourmentés de son père.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/polyxene.htm

Protésilas

Dans la mythologie grecque, Protésilas (en grec ancienΠρωτεσίλαος Protesilaos), fils d'Iphiclès, prince de Thessalie, venait d'épouser Laodamie, fille d'Acaste, successeur de Pélias, de la famille de Jason, quand éclata la guerre de Troie. Il quitta sa jeune épouse dès le lendemain de ses noces, pour prendre part à cette expédition. Bien qu'un oracle eût promis la mort au premier guerrier grec qui descendrait sur le rivage ennemi, il se dévoua pour le salut de l'armée. Personne n'osant descendre à terre, il s'élança hors de son navire, et fut tué par Hector.

Laodamie demeura inconsolable. Pour tromper sa douleur, elle fit faire une statue qui lui rappelait son époux. Un jour, Acaste, son père, voulant lui ôter ce triste spectacle, jeta la statue au feu. Laodamie, s'étant approchée des flammes, s'y jeta et périt.

à leur retour de Troie, les Grecs, pour glorifier le dévouement de Protésilas, instituèrent les Protésilées, fêtes ou jeux qui se célébraient à Phylacé, lieu de la naissance de ce héros.

Source : Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, éditions Garnier et Frères, Paris, 1960

Récupéré de http://fr.wikipedia.org/wiki/Prot%C3%A9silas

Pyrrhus ou Néoptolème

Fils d'Achille et de Deidamia, fille de Lycomède, élevé à Scyros auprès de son grand-père. Le devin Hélénus ayant déclaré qu'on ne prendrait Troie qu'avec le concours de Néoptolème et de Philoctète, Ulysse vint le chercher et lui remit les armes de son père. Beau, brave, éloquent, il tua Eurypyle, fils de Télèphe. Plus tard, on contait (Archiloque ap. Hésych.) que de joie de ce succès il aurait inventé la danse des armes qu'on dénomma pyrrhique. Il alla avec Ulysse chercher à Lemnos vivctète, s'enferma dans le cheval de bois, se rembarqua avec son butin sans avoir été blessé et épousa au retour Hermione, fille de Ménélas. Sa légende se grossit après les épopées homériques de traits nouveaux rapportés par Virgile, d'après Arctinos, il tua Polites, fils de Priam, puis le vieux roi lui-même, sur l'autel de Zeus, immola Polyxène sur la tombe de son père Achille, précipita du haut d'une tour Astyanax, fils d'Hector et d'Andromaque; celle-ci lui échut dans le tirage au sort des captifs et il en eut quatre fils : Molossus, Piclus, Pergamus (Paus., I, II) et Amphialus. Cette version ne s'accorde pas bien avec celle de son mariage avec Hermione, qu'on la lui ait envoyée à Phthia (Od., IV, 6) ou qu'il soit allé la réclamer à Sparte après ses fiançailles avec Oreste. Peu après le mariage, Néoptolème fut tué par Oreste; le récit classique le fait tomber à Delphes au pied de l'autel, mais certains reportent la scène à Phthia, d'autres attribuent le meurtre à un prêtre &e&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecirc&ecircêirc;u même à un ordre de la Pythie exécuté par les Delphiens. On montrait son tombeau dans l'enclos sacré et on lui avait voué une fête annuelle. On trouve dans Justin (XVII, 3), Dictys (VI, 7 et suiv.) et Eustathe (p. 1463) une variante d'après laquelle Néoptolème aurait abandonné de force ou de gré le royaume paternel pour s'établir en épire, dans la Molessie, à Eplupa; il aurait enlevé à Dodone, Lanassa, petite-fille d'Héraclès, qui lui aurait donné huit enfants. (A19).

Source: http://www.cosmovisions.com/$Pyrrhus.htm

Sophronie et Olinde

Ces deux personnages apparaissent dans un épisode isolé de la Jérusalem délivrée qui occupe une grande partie du chant II.

A Jérusalem le roi Aladin, sur les conseils du mage Ismène, accuse faussement les Chrétiens de la ville d’avoir dérobé un tableau représentant la Vierge et menace de les massacrer si le coupable ne se dénonce pas.

Pour sauver ses coreligionnaires une jeune et belle Chrétienne, Sophronie s’accuse du vol mais Olinde, amoureux d’elle sans retour, se présente devant le roi pour la disculper et se dénoncer. Après avoir fait assaut de générosité, chacun tentant de sauver la vie de l’autre, ils sont tous deux condamnés au bûcher. Au moment où la condamnation est sur le point d’être exécutée se présente Clorinde qui se met au service d’Aladin mais demande, émue et convaincue de leur innocence, la grâce des deux jeunes gens qui se marient et quittent la ville, exilés avec de nombreux coreligionnaires.

Cet épisode mineur a toutefois inspiré de nombreux peintres

Télémaque

Quand son père Ulysse partit pour Troie, Télémaque resta seul à Ithaque avec sa mère Pénélope. Mais comme l'absence de son père se prolongeait, les prétendants à la main de Pénélope affluèrent dans le palais, y exerçant d'odieux pillages. Télémaque, révolté, mais heureusement conseillé par Mentor et surtout par la déesse Athéna, partit à la recherche d'Ulysse. Il fut reçu par Nestor, qui chargea son propre fils de le conduire de Pylos à Sparte, où Ménélas l'accueillit. Mais il ne put rien apprendre à ses hôtes et reprit, le cœur lourd, le chemin d'Ithaque. Il y retrouva à sa grande joie son père, arrivé quelques jours avant lui, et qui avait reçu l'hospitalité du berger Eumée. Ensemble, ils préparèrent le massacre dans lequel devaient périr tous les prétendants de Pénélope.

Les traditions accordent alors Télémaque différentes épouses, soit Cassiphoné, fille d'Ulysse et de Circé, soit Circé elle-même ou Nausicaa, la fille d'Alcinoos, roi des Phéaciens.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/telemaqu.htm

Théagène

«Nom du Héros du Roman composé par Héliodore, Evêque de Tricca en Thessalie, fous le titre de Amours de Théagéne et de Chariclée.»

Source : LE GRAND DICTIONNAIRE HISTORIQUE, OU LE MéLANGE CURIEUX DE L’HISTOIRE SACRéE ET PROFANE.(p.60)

Par M. Louїs Moreri, Prêtre, Docteur en théologie. Dix-neuvième et dernière édition.

A Paris 1744.

Thersite

Dans L'Iliade, Thersite est le seul personnage de basse naissance parmi les Grecs qui y jouent un rôle, bien qu'on lui eût donné des origines nobles, le faisant fils d'Agrios le frère d'OEnée. Homère le décrit comme physiquement repoussant : il était boiteux, avait les jambes torses, les épaules bossues, il était presque chauve et avait une tête en forme d’œuf. Il parlait constamment et aimait se moquer des chefs. Lorsqu'il reprocha vertement à Agamemnon d'avoir volé Briséis à Achille, puis suggéra de faire rentrer l'armée en Grèce, Ulysse le bastonna pour son impudence. On racontait, dans des récits postérieurs, qu'il se moqua de l'amour d'Achille pour le corps sans vie de l'Amazone Penthésilée et fut tué peur cette raison par le héros. Achille dut alors se rendre à Lesbos peur se faire purifier du meurtre. Là, il offrit un sacrifice à Léto et à ses enfants, Apollon et Artémis, et Ulysse accomplit les rites traditionnels.

Source : http://www.sitec.fr/users/mcos/dico/T/Thersite.html

Tityre

Comme Amaryllis, Tityre est un personnage littéraire dont l’histoire remonte à Théocrite(Idylles) et qui est lié à la poésie et au monde « pastoral ». Son nom même viendrait de tityros, forme dorique du grec satyros (satyre) ; selon Servius (VIe s.)ce serait le nom habituel du bélier chef du troupeau . Comme pour Amaryllis, dont il est le premier soupirant, il apparaît chez Virgile et chez une grande partie des auteurs qui ont imité Virgile et ont illustré l’Arcadie en Italie, en France et en Europe. Il suffit de rappeler Dante, qui écrivit deux églogues en latin, les innombrables poètes et d’auteurs du XVIe et XVIIe siècle (de Marot à La Fontaine en passant par Guarini), au XVIIIe Métastase et Gessner, pour arriver jusqu’à Gide, dont Paludes n’est que le « Journal de Tityre » et qui définit le problème de la vérité autobiographique par la célèbre phrase «Tityre, c'est moi et ce n'est pas moi. »

>Sitographie :

>http://www.noctes-gallicanae.org/Lyriques%20grecs/theocrite03.htm

>http://www.julesferry.com/biblio/virgilebucoliques.pdf

>http://remacle.org/bloodwolf/erudits/aulugelle/livre9.htm

>http://remacle.org/bloodwolf/poetes/mineurs/calpurniusintro.htm

>http://www.univ-montp3.fr/~pictura/Presentation.php

>http://www.ips.it/scuola/concorso/peano/analisibucoliche14.htm

>http://www.cafe.umontreal.ca/genres/e-tityre.html

>http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edea/iris/episteme/ee_4_art_lagae_pdf.pdf

>http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/folio/gide/03.html

>http://www.amaryllidaceae.org/ethno/amaryllis.htm

>http://xoomer.virgilio.it/brdeb/Dante/egloghe.htm

>http://www.letteraturaitaliana.net/PDF/Volume_5/t121.pdf

>http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=218

>http://poesie.webnet.fr/poemes/France/hugo/389.html

>http://www.jules-verne.co.uk/french-le-chateau-des-carpathes/

>http://www.mta.ca/faculty/arts-letters/frenspan/banville/fournais/38.html

>http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/folio/gide/03.html

Troïlos

Fils de Priam et d' Hécube, Troïlos passe pour avoir été engendré par Apollon. Un oracle ayant déclaré que Troie ne tomberait pas aux mains des Grecs si Troïlos atteignait l'âge de vingt ans, Achille, pour déjouer la prédiction, tua le héros troyen. Cependant, les circonstances de sa mort diffèrent selon les versions. La plus connue affirme qu'Achille, amoureux, demanda à Troïlos de céder à ses avances. Celui-ci s'enfuit pour se réfugier dans le sanctuaire d'Apollon Thymbréen. Achille, courroucé, passant outre aux lois sacrées, l'aurait alors tué sur l'autel du dieu.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/troilos.htm

Les Troyennes

Les femmes de Troie ont inspiré plusieurs œuvres littéraires, notamment Les Troyennes, la tragédie d’Euripide (transposé pour le grand écran par Michael Cacoyannis en 1971) et celle, homonyme, de Sénèque.

Ulysse

Le plus célèbre héros grec de l'Antiquité, avec Héraclès, Ulysse naquit dans l'île d'Ithaque, dont son père Laërte, époux d'Anticlée, était le roi. Des traditions postérieures prétendent que Sisyphe, en visite dans l'île, se serait lié à Anticlée, alors fiancée à Laërte, et aurait engendré Ulysse. Par sa mère, Ulysse descendait d'Autolycos, fils d' Hermès. Le héros était donc de race divine.

Dans son enfance et sa jeunesse, Ulysse fit de nombreux voyages et se rendit en particulier chez son aïeul Autolycos, qui l'invita à participer à une chasse au sanglier sur le mont Parnasse. Blessé par une défense d'une des bêtes, Ulysse gardera au genoux une cicatrice qui lui permettra, des années plus tard, de se faire reconnaître de son épouse. Reçu ensuite à la cour d'Iphitos, il acquit le précieux arc d'Eurytos, qui lançait des flèches imparables.

Ayant atteint l'âge adulte, il remplaça son père trop âgé sur le trône d'Ithaque et chercha une épouse. Il jeta, comme beaucoup d'autres héros de la Grèce, son dévolu sur Hélène, la fille du roi Tyndare, dont la beauté et la grâce avaient fait le tour du pays. Habilement, il fit jurer à tous les prétendants de venger tout outrage qui pourrait un jour être fait au futur époux ou à Hélène, pensant ainsi s'attirer la faveur de Tyndare. La jeune fille ayant choisi Ménélas, roi de Sparte, Ulysse reçut en consolation la sage Pénélope, fille du roi Icarios. De cette union naquit un fils unique, Télémaque.

Peu après cette naissance survint le rapt d'Hélène par Pâris, fils de Priam, roi de Troie. Aussitôt, Ménélas réunit tous les anciens prétendants de sa femme et leur rappela leur serment, les conjurant d'y rester fidèles ; les héros acceptèrent de tenir leur promesse et se concertèrent alors pour lever une armée, afin d'envoyer une expédition punitive contre la ville de Troie. Ulysse, qui aimait la paix, simula une folie pour échapper à son enrôlement dans l'armée des Grecs. Il laboura le sable de la mer et sema du sel. Mais Palamède, qui était venu le trouver pour le convaincre de partir avec lui, plaça le petit Télémaque devant la charrue de son père, qui souleva aussitôt le soc de son outil et détourna ses bêtes, montrant bien par ses gestes qu'il avait conservé tous ses esprits ; Ulysse dut quitter sa chère patrie. Il fut alors envoyé avec Ménélas en ambassade à Troie pour réclamer pacifiquement Hélène. Mais sa mission demeura sans résultat.

En revanche, il réussit à décider Achille, réfugié dans le gynécée du roi Lycomède à Scyros, à rejoindre les Grecs, car un oracle avait prédît que le concours de ce héros était indispensable à une sûre victoire des Grecs.

A la tête d'une flotte de douze vaisseaux, Ulysse gagna Troie et se montra d'un courage et d'une vaillance remarquables, tuant en particulier de nombreux héros troyens. Pourtant, il sut garder en toutes circonstances son sang-froid et se révéla surtout au cours de la guerre comme un habile et prudent diplomate, cherchant à tout prix à maintenir l'union entre les Grecs à force de persuasion, de discours de missions secrètes, d'espionnage et de ruses. C'est ainsi qu'on le vit se glisser, avec son inséparable compagnon Diomède, dans la ville et y ravir le Palladion, statue protectrice de la cité. Une autre fois, il réussit à s'emparer des cavales de Rhésos avant qu'elles n'aient bu l'eau de Xanthe (Scamandre), ce qui, selon une prophétie, leur aurait donné des forces surnaturelles propres à assurer une victoire aux Troyens. Il put aussi, grâce au silence voulu d'Hécube, pénétrer dans le palais du roi de Troie et inciter Hélène à trahir les Troyens.

Cependant, malgré les années, Ulysse n'avait jamais pardonné à Palamède, qui l'avait forcé à quitter son royaume, Pénélope et son fils. Il accusa donc Palamède de trahison, affirmant que le héros correspondait secrètement avec les Troyens et recevait en échange de l'argent. On découvrit, en effet, des lettres et des pièces de monnaie qui avaient été contrefaites par Ulysse et placées dans la tente de Palamède pour le perdre. Palamède périt lapidé par les Grecs en colère.

Ulysse participa par la suite à de nombreux autres épisodes de la guerre de Troie ; à la mort d'Achille, il s'adjugea les armes du héros après les avoir disputées à Ajax, et il fit partie ensuite au corps des Grecs qui s'introduisit dans le flanc creux du cheval de Troie. Une fois la ville prise et saccagée, Ulysse reçut Hécube, la veuve de Priam, en partage et lui jeta, dit-on, la première pierre, lorsque la malheureuse fut lapidée pour avoir tué le roi Polymestor.

Après l'Iliade, Homère nous raconte dans l'Odyssée, le retour long et mouvementé d'Ulysse vers sa patrie, et les aventures et les périls que le héros eut à affronter. Il quitta donc Troie saccagée et fut rejeté par une tempête sur les côtes du pays des cruels Cicones, en Thrace, puis, sans cesse ballotté par des vents contraires et des flots capricieux, il aborda chez les Lotophages de Libye, qui se nourrissait de lotus, la plante qui fait tout oublier. Ulysse eut tout le mal à arracher ses compagnons à cette terre de perdition et reprit enfin la mer vers le Sicile, le pays des Cyclopes.

L'un de ces monstres à l’œil unique, Polyphème, dévora la moitié de ses compagnons, mais le héros réussit à lui crever son oeil et à s'échapper à grand-peine avec le reste des marins. Poséidon, qui était le père de Polyphème, décida de venger son fils et suscita dès lors de monstrueuses tempêtes pour mener les navires d'Ulysse à leur perte.

Ayant abordé au nord de la Sicile, Ulysse fut recueilli favorablement par le roi éole, qui lui remit une outre refermant tous les vents dont il avait la charge. Les compagnons d'Ulysse pensèrent qu'elle renfermait des trésors ou du vin ; ils l'ouvrirent et déchaînèrent la plus formidable des tempêtes qu'on ait jamais vues. Le navire des infortunés navigateurs non loin de l'île des Lestrygons, peuple cannibale auquel Ulysse put échapper non sans que le roi de ce peuplade, Antiphatès, n'ait dévoré l'un de ses compagnons.

Le héros jeta enfin l'ancre dans l'île d'Aea, où le reçut Circé, qui métamorphosa tous les marins en pourceaux ; mais bientôt la magicienne leur rendit leur forme première. Ulysse resta quelques mois en compagnie de l'enchanteresse, qui lui donna un fils, Télégonos.

Le héros débarqua ensuite dans le pays des Cimmériens, en ces régions où coule l'Océan qui marque les limites de la Terre, et pénétra dans l' Hadès, afin de consulter le devin Tirésias sur la route la plus favorable pour regagner Ithaque. Le devin affirma qu'il aborderait dans sa patrie, seul et démuni de tout ; qu'il devrait tuer tous les prétendants de Pénélope. Après avoir croisé les âmes des grands héros morts et l'ombre de sa mère Anticlée, Ulysse sortit des Enfers et reprit le mer.

Il évita les Sirènes en bouchant les oreilles de ses compagnons avec de la cire et en se faisant attacher au grand mât car il voulait entendre leur musique magique. Puis son vaisseau put s'écarter des roches Splymgades, Charybde et Scylla. Abordant sur les côtes de l'île de Thrinacie, les navigateurs affamés commirent l'imprudence de dévorer des bœufs consacrés à Hélios. Zeus foudroya tous les impies et détruisit les navires dans une tempête.

Seul Ulysse fut épargné et réussit à s'échouer sur un radeau de planches dans une des Cyclades, l'île d'Ogygie, où, par amour, la nymphe Calypso le retint prisonnier pendant huit ans jusqu'au jo&ug&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugrave&ugraveùave;r où, sur l'ordre des Dieux, elle dut rendre la liberté à Ulysse, qui repartit sur les flots, essuya encore bien des tempêtes, et la mer, finalement, le rejeta, nu et évanoui, sur le rivage de l'île des Phéaciens.

Nausicaa, la fille d'Alcinoos, roi de l'île, le découvrit. Lavé, restauré, il put enfin, et pour la dernière fois, gagner la haute mer sur un vaisseau que lui avait prêté son hôte. Il jeta enfin l'ancre sur les côtes de l'île d'Ithaque, après vingt ans d'absence. Déguisé en mendiant, il se rendit chez Eumée, son porcher, et se fit reconnaître, puis il retrouva son fils Télémaque, gagna son palais occupe par ses prétendants, qui affirmaient qu'Ulysse était mort et poussaient Pénélope à choisir l'un d'eux pour époux. Il eut une querelle avec Iros, un mendiant dévoué aux prétendants, et l'abattit ; puis il alla trouver Pénélope et, sans se faire reconnaître, accueillit avec joie la proposition qu'elle fit de prendre pour époux celui qui serait capable de tendre l'arc d'Ulysse. Aucun des hommes n'y parvint ; seul Ulysse put tirer et commença, aidé de Télémaque, à massacrer les prétendants et les servantes qui s'étaient prostituées. Puis il se fit reconnaître de Pénélope.

Grâce à Athéna, les parents des prétendants massacrés, qui avaient pris les armes et voulaient se venger, s'apaisèrent, et le royaume d'Ithaque retrouva enfin le calme. Selon d'autres versions, Ulysse aurait été tué quelques temps après par Télégonos, qui ignorait qu'Ulysse était son père et l'avait percé d'un javelot fait d'une aiguille de raie. Ainsi s'accomplissait une prophétie suivant laquelle le héros devait périr de la main de son fils et par la mer.

Rusé, habile et ingénieux, sachant éviter tous les dangers par son courage et son éloquence, merveilleux dompteur de la mer déchaînée, Ulysse était le héros type dans lequel tous les Grecs aimaient à se reconnaître.

Source : http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/ulysse.htm

© 2005 publifarum, realizzazione: Simone Torsani