
Just for Ambitious
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Usable
Sapho à Erinne
Il faut, Erinne, il faut que je surmonte aujourd'hui dans votre âme, cette défiance de vous-même et cette fausse honte qui vous empêchent d'employer votre esprit aux choses dont il est capable. Mais il faut avant de vous parler de votre mérite, en particulier, que je vous fasse voir celui de notre sexe en général, afin que par cette connaissance je puisse atteindre plus aisément ce que je veux. Ceux qui disent que la beauté est le partage des femmes et que les beaux-arts, les belles-lettres et toutes les sciences sublimes et relevées sont de la sommation des hommes, sans que nous y puissions prétendre aucune part, sont également éloignés de la justice et de la vérité. Si la chose était ainsi, toutes les femmes seraient nées avec la beauté et tous les hommes avec une forte disposition à devenir savants, autrement, la nature serait injuste dans la disposition de ses trésors. Cependant nous voyons, tous les jours, que la laideur se trouve dans notre sexe et la stupidité dans l'autre. Que s'il était vrai que la beauté fût le seul avantage que nous eussions reçu du Ciel, non seulement toutes les femmes seraient belles, mais je crois, encore, qu'elles le seraient jusqu'à la mort, que le temps respecterait, en elles, ce qu'il détruit à tour les moments et que, n'étant envoyées au monde que pour y faire voir leur beauté, elles seraient belles tant qu'elles seraient au monde.En effet, ce serait une étrange destinée de survivre un siècle, à la seule chose qui pourrait,nous rendre recommandables et, de ce grand nombre d'années qui nous conduisent au tombeau, n'en passer que cinq ou six avec gloire. Les choses, que la nature semble n'avoir faites que pour l'ornement de l'univers, ne perdent presque jamais la beauté qu'elle leur a une fois donnée. L'or, les perles et les diamants conservent leur éclat aussi longtemps que leur être, et le phénix même, à ce que l'on dit, meurt avec sa beauté pour ressusciter avec elle. Disons donc, après cela, que puisque nous ne voyons point de roses ni de lys sur le teint des plus belles que la rigueur de quelques hiver, ne flétrit, que nous ne voyons point d'yeux qui, après avoir été plus éclatant que le soleil, ne se couvrent de ténèbres et qui, après avoir fait cent illustres conquêtes, ne se trouvent en état de n'avoir presque plus que les conquêtes des autres. Disons, dis-je, que puisque nous voyons que chaque instant de la vie nous dérobe, malgré nous et malgré nos soins, les plus belles choses que nous ayons, que le temps emporte notre jeunesse, que ces filets d'or, où tant de coeurs se prennent, ne seront plus un jour que des filets d'argent et qu'enfin cet air de la beauté, qui se mêle si agréablement dans tous les traits d'un beau visage et où l'on voit paraître un rayon de la divinité, n'est pas assez fort pour vaincre les maladies, le temps et la vieillesse. Conclusions, dis-je, qu’il faut par nécessité que nous ayons d'autres avantages que celui-là. Et, pour en parler raisonnablement, la beauté est en notre sexe ce que la valeur est en celui des hommes. Mais comme cette qualité ne les empêche pas d'aimer l'étude des belles-lettres, cet avantage aussi ne nous empêche point de les apprendre et de les connaître. Que s'il y a quelque différence entre les hommes et les femmes, que cela doit être seulement dans les choses de la guerre. C'est à la beauté de mon sexe de conquérir les coeurs et à la valeur et à la force des hommes de conquérir des royaumes. L'intention de la nature parât si claire, en cette rencontre, qu'on ne peut s'y opposer, je consens donc que nous laissions prendre des villes, donner des batailles et conduire des armées à ceux qui sont nés pour cela, mais pour les choses qui n'ont besoin que de l'imagination, de la vivacité de l'esprit, de la mémoire et du jugement, je ne saurais souffrir que l'on nous en prive. Les hommes qui, comme vous savez, sont presque tous nos esclaves ou nos ennemis, même quand les chaînes que nous leur faisons porter leur semblent trop pesantes, ou que les ayant brisées ils sont les plus irrités contre nous, ne nous disputent pourtant point ni la beauté de l'imagination, ni la vivacité de l'esprit, ni la force de la mémoire mais, pour le jugement, quelques-uns ont l'injustice de soutenir qu'ils en ont plus que nous. Je pense, toutefois, que la modération et la modestie de notre sexe font assez voir que nous n'en manquons point et, puis, s'il est vrai que nous possédions ces premiers avantages au souverain degré, il est presque impossible que nous ne possédions pas l'autre. Car si notre imagination nous montre les choses comme elles sont, si notre mémoire nous est comme il faut, comment notre jugement pourrait-il errer? L'imagination, quand elle est vive, est un miroir si fidèle, l'esprit, quand il est illuminé, pénètre si profondément les choses et la mémoire, quand elle est heureuse et cultivée, instruit si puissamment par l'exemple qu'il est impossible que le jugement ne se forme pas. Croyez-moi, Erinne, quand la mer est calme, il est difficile de faire naufrage, le plus mauvais pilote peut entrer au port, et il n'est point d'accueils que l'on ne puisse éviter quand on le voit et que les vagues ne sont point émues. Et moi, je dois avouer que je ne comprends pas que ceux qui nous laisser t l'imagination, l'esprit et la mémoire, en partage, puissent se vanter d'avoir plus de jugement que nous. Car le fait de penser que leur imagination ne leur montre pas les choses comme elles sont, que leur esprit ne les connaît pas parfaitement et que leur mémoire ne leur est pas fidèle, le fait, dis-je, de penser que sur des rapports si faux, leur jugement puisse agir équitablement? Non, Erinne, cela n'est pas possible, et pour être plus raisonnables que quelques-uns d'entre eux, disons que, parmi eux et parmi nous, il y a des personnes qui ont, tout ensemble, de l'imagination, de l'esprit, de la mémoire et du jugement. Ce n'est pas que, si je le voulais, je ne puisse faire voir, par une induction forte et puissante, que notre sexe pourrait se vanter d'être plus riche des trésors de l'esprit que celui des hommes. Car considérez, Erinne, c'est un ordre presque universel que l'on voit entre tous les animaux qui vivent dans les bois et dans les cavernes. Vous verrez que ceux qui sont nés avec de la force et du coeur sont, bien souvent, peu adroits et peu intelligents et que les faibles pour l'ordinaire, ont un instinct plus puissant et sont plus près de la raison que ceux auxquels la nature a donné d'autres avantages. Vous jugez bien que, selon cet ordre, la nature, ayant donné plus de force et plus de courage aux hommes qu'aux femmes, doit aussi nous avoir donné plus d'esprit et plus de jugement. Mais, encore une fois, Erinne, accordons-leur qu'ils en aient autant que nous, pourvu qu'il s demeurent aussi d'accord que nous en ayons autant qu'eux. Vous me direz, peut-être, que quand du consentement de tous les hommes, il y ait obtenu cette déclaration, je ne pourrai pas encore persuader que la connaissance des belles-lettres soit bienséante à une femme puisque, par un usage que les hommes ont établi de crainte, peut-être, d'être surmontés par nous, l'étude nous est autant défendue que la guerre. Faire des vers est la même chose que donner des batailles, si nous voulons les croire et, pour tout dire, il semble que l'on ne nous permet que ce que l'on devrait plutôt nous défendre. Quoi, Erinne, nous aurions l'imagination belle, l'esprit clairvoyant, la mémoire heureuse, le jugement solide, et nous n'emploierions toutes ces choses qu'à friser nos cheveux et à chercher les ornements qui peuvent ajouter quelque chose à notre beauté? Non, Erinne, ce serait abuser inutilement des faveurs que nous avons recueillies du Ciel. Celles qui sont nées avec des yeux à faire des conquêtes n'ont que faire de joindre l'artifice aux grâces de la nature, et ce serait donner un indigne emploi à l'esprit que de ne le faire agir, toute notre vie, qu'à de semblables occupations. On pourrait même dire que, si les choses étaient ordonnées comme il faut, l'étude des belles-lettres devrait plutôt être permise aux femmes qu'aux hommes. Car comme ils ont la conduite de l'univers, que les uns sont rois, les autres gouverneurs de provinces, quelques-uns sacrificateurs, les autres magistrats et tous, en général, maîtres de leurs familles, et par conséquent occupés ou aux affaires du public ou aux leurs en particulier, ils ont sans doute peu de temps à donner à cette sorte d'étude. Il faut qu'ils le dérobent à leurs sujets, à leurs amis ou à eux-mêmes mais, pour nous, notre loisir et notre retraite nous en donnent toute la facilité que nous pourrions SOUHAITER. Nous ne dérobons rien au public ni à nous-même, au contraire, nous nous enrichissons sans appauvrir les autres, nous illustres, et sans faire tort à personne, nous acquérons beaucoup de gloire. Il est bien utile, il me semble, puisque nous laissons la domination aux hommes, qu'ils nous laissent du moins la liberté de connaître toutes ces choses dont notre esprit est capable. Le désir du bien ne nous doit point être défendu et, par conséquent, ce n'est pas un crime de le pratiquer. Les Dieux n'ont rien fait d'inutile en toute la nature, chaque chose suit l'ordre qui lui a été donné, le soleil éclaire et réchauffe l'univers, la terre nous donne toutes ses richesses, les rivières arrosent nos prairies, les bois nous prêtent leurs société publique. Cela étant ainsi, pourquoi veut-on que nous soyons les seules rebelles et méconnaissantes envers les Dieux? Pourquoi veut-on, dis-je, que notre esprit soit si indignement employé ou éternellement inutile? Quelle bienséance peut-il y avoir à mépriser ce qui est honnête et, pour quelle raison peut-on tomber d'accord que ce qui est infiniment louable en soi, devienne mauvais et condamné dès qu'il est en nous? Ceux qui ont des esclaves les font instruire pour leur commodité et ceux que la nature ou l'usage nous ont donnés, pour maîtres,veulent que le bois éteigne, en notre âme, toutes les lumières que le Ciel y a mises et que nous vivions dans les plus épaisses ténèbres de l'ignorance. Si c'est pour obtenir plus aisément notre admiration, ils n'arriveront pas à leur fin, puisque nous n admirons point ce que nous ne connaissons pas. Que si c'est, aussi, pour nous rendre plus assujetties, ce sentiment n'est pas généreux, et s'il est vrai qu'ils aient quelque empire sur nous, c'est rendre leur domination peu glorieuse que de régner sur des stupides et sur des ignorantes. Vous me direz, peut-être, que tous les hommes ne nous sont pas si rigoureux et que quelques-uns consentent que les femmes emploient leur esprit à la connaissance des belles-lettres, pourvu qu'elles ne se mêlent pas de vouloir elles-mêmes composer des ouvrages. Mais que ceux qui sont de cette opinion se souviennent que, si Mercure et Apollon sont de leur sexe, Minerve et les Muses sont du nôtre. J'avoue, néanmoins, qu'ayant autant reçu du Ciel que nous en avons, nous ne devons pas nous engager légèrement dans une semblable chose. La honte, par exemple, n'est pas de faire des vers mais de mal en faire et si les miens n'avaient eu le bonheur de plaire, si je ne les aurais jamais montrés deux fois. Celle honte ne nous est pas toutefois propre, et quiconque fait mal une chose, qu’il entreprend volontairement, mérite sans doute d'en être blâmé, de quelque sexe qu'il puisse être. Un mauvais orateur, un mauvais philosophe et un mauvais poète n'acquitteraient guère plus de gloire qu'une femme qui s'acquitterait de mauvaise grâce de toutes ces choses. Et de quel I, que sexe que l'on soit, on mérite répréhension quand on fait mal et beaucoup d'estime quand on fait bien. Mais pour donner quelque chose à l'usage et à la dépravation du siècle, laissez, Erinne, toutes ces sciences épineuses à ceux qui n'aiment à chercher la gloire que par des sentiers difficiles. Je ne veux pas vous conduire en des lieux où vous ne voyez rien d'agréable, je ne veux pas que vous passiez toute votre vie, dans les importunes recherches de ces secrets qu'on ne trouve point, je ne veux pas que vous employiez tout votre esprit inutilement, à savoir en quel lieu les vents ont leur retraite, après avoir fait faire des naufrages et je ne veux pas, enfin, que vous consumiez le reste de vous jours, à philosopher indifféremment sur toutes choses. J'aime votre repos, votre gloire et votre beauté tout ensemble, je ne veux point, pour vous, de ces sortes d'études, le visage haut, qui mettent des rides sur le front et qui rendent l'humeur sombre et inquiète. Je ne veux point que vous fuyez la société ni la lumière, aux bords du Permesse. C'est là, Erinne, que je veux vous conduire, c'est là que vous me surpasserez aussitôt que vous y serez arrivée, c'est là que vous acquerrez une beauté que le temps, les années, les saisons, la vieillesse et la mort même ne pourront vous dérober et c'est là, enfin, que vous saurez parfaitement que notre sexe est capable de tout ce qu'il veut entreprendre. Vous me direz, peut-être, qu'en voulant vous pousser à la poésie, je ne vous tiens pas ma parole puisque, dans les descriptions que l'on fait de ceux qui font des vers, il semble que la beauté ne peut compatir avec les grimaces qu'on leur fait dire. Mais sachez, Erinne, que cela n'est qu'une invention des hommes qui ont voulu faire comprendre que, tout comme nous voyons ceux qui rendent les oracles être troublés par la présence du Dieu qui les fait parler, de même aussi la poésie, étant route divine, trouble ceux qui la pratiquent. Mais quand cela serait ainsi, vos yeux n'en seraient pas moins clairs car, somme quand l'orade est rend u, le prêtre retrouve sa première tranquillité, vous n'aurez pas aussi sitôt quitté la plume que vous retrouverez vos premières grâces. Et puisse-je ne pas penser que vous ne remplissiez jamais votre esprit de si funestes images qu'il en puisse rejaillir quelque chose de funeste dans vos yeux. Vous serez maîtresse absolue des sujets que vous voudrez traiter, et de tant de beauté qui ont dans la nature, vous pourrez choisir celle qui touchera le plus votre inclination. La description d'un bois ou d'une fontaine, les plaintes d'un amant et d'une maitresse ou l'éloge de quelque vertu, vous donneront assez d'amples sujets de faire paraître les talents que le Ciel a mis en votre personne. Vous êtes née avec de si glorieux avantages que vous seriez ingrate envers ceux qui vous les ont donnés, si vous n'en saviez pas bien user. Vous me demanderez, peut-être, s'il n'est pas assez glorieux à une belle femme que tous les beaux esprits de son temps fassent des vers à sa louange, sans quelle se méfie de faire elle-même son portrait. Vous me demanderez, dis je, si sa gloire n'est pas mieux établie de cette façon que de l'autre, mais j'aurais à vous répondre que, de quelques éloges que l'on vous puisse donner, il vous serait plus glorieux d'avoir fait des vers pour tous les illustres de votre siècle, si vous les faisiez mieux qu'ils ne vous les feraient, qu'ils en eussent tous fait pour vous. Croyez-moi, Erinne, il vaut mieux donner l'immortalité aux autres que de la recevoir d'autrui et trouver sa propre gloire chez soit que de l'attendre d'ailleurs. Les portraits que l'on ferait de vous de cette sorte, ne passeraient peut-être un jour, dans la postérité, que pour des tableaux faits à plaisir. On admirerait plus l'imagination des poètes que votre beauté et les copies, enfin, passeraient pour originaux. Mais, si de votre propre main, vous laissez quelques marques de ce que vous êtes, vous vivrez toujours, avec honneur, en la mémoire de tous les hommes. Ceux de votre siècle, qui vous auront louée, passeront alors pour véritables et ceux qui ne l'auront pas fait pour stupides ou ennuyeux. Je ne prétends pas, toutefois, que vous fassiez votre vertu, et de toutes les rares qualités qui sont en vous. Non, je ne veux pas imposer une si dure chose à votre modestie. La poésie a bien d'autres privilèges, vous n'avez que faire de parler de vous, pour vous faire connaître à la postérité. Vous n'avez qu'à parler de bonne grâce et l'on vous connaîtra assez. Oui, Erinne, tant que vous n'emploierez votre plume qu'à blâmer des vices de votre siècle, on ne cessera pas de vous louer. Considérez donc encore une fois, je vous en conjure, combien est faible et bien durable, la réputation qui se fonde sur la beauté. De tout ce nombre infini de belles femmes, qui ont sans doute vécu dans les siècles qui ont précédé le nôtre, à peine avons-nous pu parler de deux ou trois seulement, et dans ces mêmes siècles. Nous voyons la gloire de notre sexe, nous voyons la gloire de plusieurs hommes, solidement établie, par les écrits qu'ils nous ont laissés. Faites, Erinne, que le temps, la vieillesse et la mort ne vous dérobent que des roses et n'emportent pas toute votre beauté. Triomphez de ces ennemis, de toutes les belles choses, mettez-vous en état de soutenir, par votre exemple, la gloire de notre sexe, faites avouer, à nos communs ennemis, qu'il nous est aussi facile de vaincre, par la force de notre esprit que par la beauté de nos yeux, faites paraître votre jugement, par le mépris des sottises que le vulgaire dit de votre résolution, faites voir, à toute la terre, de si beaux tableaux de votre imagination, de si nobles efforts de votre esprit, de si beaux effets de votre mémoire et de si belles marques de votre jugement que, vous seule aviez l'avantage, d'avoir rétabli la gloire de toutes les femmes. Ne méprisez donc pas ce que je vous dis car si, par une fausse honte, vous ne vous décidiez point à me suivre et que vous fassiez consister toute votre gloire en votre beauté. On parlera de vous, comme si vous aviez été d'un autre siècle, et vous trouverez alors que j'aurais eu raison de vous dire, aujourd'hui, ce que je pense avoir dit, autrefois, dans quelques-uns de mes vers:
Les lys, les oeillets, les roses,
Et toutes ces belles choses,
Dont votre visage est peint,
L'éclat des yeux et du teint,
Tout perdra forme et matière,
Et vous mourrez toute entière,
Si pour vaincre la marque, et la fatalité,
Vous n'allez pas de l'étude à l'immortalité.
EFFET DE CETTE HARANGUE
On ne peut pas dire que cette harangue n'eut point d'effet, si l'on prend les choses au pied de la lettre. Car il parait bien, que celle à qui elle s'adressait laissa porter où l'on voulut, puisqu'une épigramme grecques nous a dit, qu'autant que Sapho surpassait Erinne en poésie lyrique, autant Erinne surpassait Sapho en vers hexamètres. Que si l'on s'éloigne du sens littéral, pour s'approcher de mes intentions, je serais bien glorieux, si je pouvais persuader, à nos dames, ce que cette belle lesbienne persuadait à son amie, plus encore, si je pouvais persuader, à toute la terre, que ce beau sexe est digne de notre admiration, afin qu'on lui consacre un jour des temples et des autels, comme je lui consacre, maintenant, L'ARC DE TRIOMPHE QUE J'AI ELEVE A SA GLOIRE.
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