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Biographie de Georges de Scudéry

Biographie de Madeleine de Scudéry

Critères de transciption (détail)

Editions de l'oeuvre

Recueils de Femmes Illustres (1600-1650)

Bibliographie des Oeuvres de Georges et de Madeleine

Bibliographie critique

Sitographie

Madeleine de Scudéry 1607-1701

Fille de Georges de Scudéry, capitaine des ports, et de Madeleine de Martel de Goutimesnil, Madeleine de Scudéry est née au Havre en 1607. Tôt orpheline, élevée avec son frère Georges par des parents qui cultivent ses talents, elle se dote d’une culture encyclopédique et moderne, assez rare pour son sexe à l’époque.

Avec son frère, elle arrive à Paris vers 1635 et commence à fréquenter l’hôtel de Rambouillet. Georges signe des œuvres qui sont pour le moins en partie de la plume de Madeleine: un roman héroïque, Ibrahim ou l’Illustre Bassa (1641); les deux volumes des Femmes Illustres, ou Harangues héroïques (1642 et 1644), où Sapho (dont Madeleine prendra le nom dans son salon) dans la vingtième harangue du premier volume défend la gloire et la liberté féminines.

Lorsqu’elle suit son frère à Marseille (1644-1647), elle commence à écrire Artamène ou le Grand Cyrus (1649-1653), roman fleuve à clef célébrant Louis II de Bourbon-Condé (Cyrus) et Anne-Geneviève de Bourbon-Condé (Mandane). « L’Histoire de Sapho », insérée dans le tome X, offre une allégorie de l’écriture du roman.

En 1654, quand son frère est exilé, elle reste à Paris où son salon donne longtemps le ton de la préciosité. Mme de La Fayette, Madame de Sévigné, La Rochefoucauld, Chapelain, Pomponne et Pellisson parmi beaucoup d’autres honorent régulièrement les « samedis de Mlle de Scudéry ». Les Chroniques du Samedi, tenues par Madeleine et ses invités, sont le témoignage de la richesse culturelle qui caractérisait ces réunions.

Son roman le plus célèbre, Clélie, histoire romaine (1654-1660), qui contient la fameuse Carte de Tendre, conserve la structure des romans grecs de l’Antiquité, mais les vers, les descriptions, les portraits et les conversations qu’elle y insère en font un véritable manuel de savoir-vivre.

En 1661 la nouvelle Célinte est publiée sans dédicace, autrement dit sans protection. Toutefois Madeleine continue à étendre son réseau de prestigieux correspondants et compose pour des Grands (Christine de Suède, Monsieur) et pour le roi des poésies encomiastiques, deux brefs romans nostalgiques, Mathilde d’Aguilar (1667), La Promenade de Versailles (1669), et la série des Conversations (1680-1686).

Quelques critiques mis à part, Mlle de Scudéry a été estimée et admirée de ses contemporains. Après le succès en France, ses romans ont été traduits dans toute l’Europe. Cependant, peu après sa mort son œuvre a commencé à être dénigrée et tâchée d’illisible, alors même que l’on continuait de la lire. Un préjugé que le renouveau actuel des études scudériennes permet enfin de dépasser.

 

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